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iaboc - Page 10

  • Avis sur trash story de Jake Hill

    Jack Hill, sociologue vivant en Californie nous livre un roman-vérité sur la real-TV et ce qu’elle pourrait devenir : un monde sans tabous où prolifèrent l’argent et les ambiances malsaines, où les limites n’existent plus et où les téléspectateurs sont à la fois acteurs et témoins d’un voyeurisme qui va toujours plus loin.

    l’histoire Le "rick show" est la nouvelle émission de télé-réalité présentée par la chaîne RCTV-2. Le producteur principal, Frank Silver, et le propriétaire, Larry Dolce, sont confiants quant aux parts de marché que peut attirer ce divertissement novateur : vingt candidats, enfermés dans un ancien silo nucléaire, doivent faire face à toutes sortes d'épreuves lancés par les téléspectateurs eux-mêmes. Pas de limites, du moment que la dignité n’est pas remise en cause...Les téléspectateurs sont les seuls maîtres à bord : Cindy, une candidate, devra alors manger un rat cru, pour garder son indice de popularité élevé et ne pas être éliminée. Le vainqueur gagne en effet 1.000.000 de dollars, en plus des 2.000 dollars payés par jour, qui deviennent 1.000 quand les candidats sont éliminés (car dans cette émission, que des vainqueurs, personne ne quitte le silo avant la fin du jeu, c'est-à-dire trois semaines). Après le casting plutôt sévère, les candidats sont soumis à une course à pieds : seuls les 20 premiers arrivés pourront faire parti du silo. D'entrée, les conflits et les amitiés se nouent. Ainsi Olympia, sélectionnée hors casting, car née d'un père actionnaire de la chaîne, et Jennifer, belle brune, se feront face jusqu'au drame : Olympia se suicide en direct, à cause d'un téléspectateur l'ayant mise à bout lors de son défi : elle se tue d’une balle dans la tête en pensant à son père qu'elle haït. Comment alors, s'inquiète le producteur, maintenir les parts d'audience, son seul réel souci ; surtout que Jennifer décide de quitter l'aventure, choquée. Tout d'abord, acheter les candidats en leur donnant une prime. C'est alors qu'il a l'idée qui lui permettrait même d'augmenter l'audimat : pourquoi pas faire croire que Jennifer pourrait y être pour quelque chose dans le suicide d'Olympia ? La chaîne se lance alors dans une véritable enquête policière manipulée, où la coupable est de toute façon « Jenny ». Manipulation d'images et interprétations inexactes conduiront le jeu dans une machination infernale, qui bouleversera tout le pays de part et d'autre, entre ceux qui condamnent et ceux qui soutiennent Jennifer...mais l'audimat augmente, qu'importe les conséquences, même lorsque les téléspectateurs se transforment en justiciers féroces.

    l’avis de best-sellers Ce n'est pas un roman adapté au système "real-TV". Il s'agit d'un roman à impact social. Jake Hill y dénonce le pouvoir qu'a les médias, au-delà de la démocratie, et dénonce les lois de la "trash-TV" (castings, trucages, candidats stéréotypés pris pour des produits et des parts d'audience...); critique la manipulation des images, qui peuvent nous conduire à commettre l'irréparable. Un livre très actuel, dans l'air du temps, qu'on ne peut lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page..

      auteur : Jake Hill · titre : trash story · éditions : éditions du rocher, 2002 · format : grand, 233 pages · prix : 16€ · genre : roman > sociologie. 

  • avis sur le livre : Plus-values immobilières, éditions Francis Lefebvre

    Vous réalisez une plus-value lorsque vous vendez un bien immobilier plus cher que vous ne l'avez acheté. Cette plus-value est taxable. A l'issue de la vente de votre maison vous aurez donc à payer un « impôt » proportionnel au montant de la plus-value réalisée.

    Il s'agit là du principe général. Mais heureusement, il existe de nombreux cas d'exonération. Voici les explication d'un agent immobilier, spécialiste en estimation d'appartement Perpignan  dans le livre :  "Plus-values immobilières", paru aux éditions Francis Lefebvre.

    Les exonérations liées au bien vendu 

    Vente de sa résidence principale et ses dépendances

    La plus-value que vous réalisez lors de la vente de votre résidence principale est totalement exonérée. Les " dépendances immédiates et nécessaires " comme les caves, garages, chambres de bonne... vendues en même temps sont également exonérées. Il faut cependant que ces dépendances ne soient pas éloignées de plus d'1 km de l'habitation.

    Il doit s'agir de votre résidence principale au jour de la cession.

    Cette résidence principale peut-être vacante lors de la vente. Mais il faut qu'elle ait été occupée à titre de résidence principale lors de la mise en vente. Cette vacance est tolérée si le délai entre la mise en vente et la vente est jugé raisonnable (environ 1 an).

    Cas de séparation ou de divorce :

    La condition d'occupation au moment de la cession n'est pas toujours respectée, notamment quand l'un des conjoints a quitté le logement qu'il occupait à titre de résidence principale. Dans ce cas, l'exonération s'applique tout de même à condition que:

    • Le logement constituait la résidence principale des intéressés au moment de la séparation.

    • La cession intervienne dans un délai raisonnable (un an maximum, délai pouvant être prolongé en fonction des difficultés du marché).

    • La cession ait été motivée par la séparation.

    Le fait que le conjoint qui a quitté le logement soit propriétaire d'une nouvelle résidence principale au moment de la cession de l'ancienne résidence principale n'empêche pas le bénéfice de l'exonération. 

    Cas d'une habitation en cours de construction :

    L'exonération ne s'applique pas, en principe, à la cession d'un logement en cours de construction qui, par définition, ne constitue pas la résidence principale du contribuable. Toutefois la cession peut être exonérée quand elle est le fait d'un couple en instance de séparation (marié, pacsé, ou en concubinage), à condition que :

    • Les intéressés prouvent que le logement était destiné à leur habitation principale.

    • Les intéressés n'aient pas été propriétaires de leur résidence principale au moment de la construction.

     

    "Plus-values immobilières", éditions Francis Lefebvre.

  • Avis sur l'essai : 21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari

    21 leçons pour le 21eme siècle est en fait un livre sur la situation actuelle et sur la manière dont nous pouvons aller de l'avant. Il fait le lien entre Sapiens, qui concernait notre passé, et Homo Deus, qui concerne notre avenir. Harari y examine notre situation technologique et politique, en démystifiant les mythes et en suggérant des moyens de combattre la "post-vérité".

    J'aime particulièrement la façon dont il nous rappelle que les fausses nouvelles ne sont qu'une nouvelle image du mensonge séculaire, et que le terrorisme n'est pas plus puissant que nous le laissons paraître. Les terroristes sont fondamentalement faibles, mais ils utilisent des tactiques de peur pour semer le chaos. Si nous refusons d'être effrayés par eux, ils cessent d'avoir du pouvoir.

    L'écriture de Harari reste si accessible tout au long de ses trois livres. Il aborde des concepts politiques et économiques complexes et les décompose pour que chacun puisse les comprendre. Il se lit comme le bon sens. Je n'aurais aucun problème à le recommander à toute personne de tout âge - il est à la fois facile à digérer et extrêmement engageant.

    Les opinions de Harari entrent en jeu dans ce livre, plus que dans celui de Sapiens, mais je pense qu'il ne porte aucun jugement. Il comprend qu'il n'est qu'une personne avec des opinions parmi des milliards de personnes avec des opinions, et il conclut finalement que la seule chose que nous pourrions tous faire avec un peu plus d'humilité. Je suis d'accord avec lui.

    J'aurais aimé terminer l'année sur ce livre mais, vous me connaissez, il n'est pas question que j'y aille à froid pour les quelques jours qui restent.