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iaboc - Page 9

  • avis sur le livre : Plus-values immobilières, éditions Francis Lefebvre

    Vous réalisez une plus-value lorsque vous vendez un bien immobilier plus cher que vous ne l'avez acheté. Cette plus-value est taxable. A l'issue de la vente de votre maison vous aurez donc à payer un « impôt » proportionnel au montant de la plus-value réalisée.

    Il s'agit là du principe général. Mais heureusement, il existe de nombreux cas d'exonération. Voici les explication d'un agent immobilier, spécialiste en estimation d'appartement Perpignan  dans le livre :  "Plus-values immobilières", paru aux éditions Francis Lefebvre.

    Les exonérations liées au bien vendu 

    Vente de sa résidence principale et ses dépendances

    La plus-value que vous réalisez lors de la vente de votre résidence principale est totalement exonérée. Les " dépendances immédiates et nécessaires " comme les caves, garages, chambres de bonne... vendues en même temps sont également exonérées. Il faut cependant que ces dépendances ne soient pas éloignées de plus d'1 km de l'habitation.

    Il doit s'agir de votre résidence principale au jour de la cession.

    Cette résidence principale peut-être vacante lors de la vente. Mais il faut qu'elle ait été occupée à titre de résidence principale lors de la mise en vente. Cette vacance est tolérée si le délai entre la mise en vente et la vente est jugé raisonnable (environ 1 an).

    Cas de séparation ou de divorce :

    La condition d'occupation au moment de la cession n'est pas toujours respectée, notamment quand l'un des conjoints a quitté le logement qu'il occupait à titre de résidence principale. Dans ce cas, l'exonération s'applique tout de même à condition que:

    • Le logement constituait la résidence principale des intéressés au moment de la séparation.

    • La cession intervienne dans un délai raisonnable (un an maximum, délai pouvant être prolongé en fonction des difficultés du marché).

    • La cession ait été motivée par la séparation.

    Le fait que le conjoint qui a quitté le logement soit propriétaire d'une nouvelle résidence principale au moment de la cession de l'ancienne résidence principale n'empêche pas le bénéfice de l'exonération. 

    Cas d'une habitation en cours de construction :

    L'exonération ne s'applique pas, en principe, à la cession d'un logement en cours de construction qui, par définition, ne constitue pas la résidence principale du contribuable. Toutefois la cession peut être exonérée quand elle est le fait d'un couple en instance de séparation (marié, pacsé, ou en concubinage), à condition que :

    • Les intéressés prouvent que le logement était destiné à leur habitation principale.

    • Les intéressés n'aient pas été propriétaires de leur résidence principale au moment de la construction.

     

    "Plus-values immobilières", éditions Francis Lefebvre.

  • Avis sur l'essai : 21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari

    21 leçons pour le 21eme siècle est en fait un livre sur la situation actuelle et sur la manière dont nous pouvons aller de l'avant. Il fait le lien entre Sapiens, qui concernait notre passé, et Homo Deus, qui concerne notre avenir. Harari y examine notre situation technologique et politique, en démystifiant les mythes et en suggérant des moyens de combattre la "post-vérité".

    J'aime particulièrement la façon dont il nous rappelle que les fausses nouvelles ne sont qu'une nouvelle image du mensonge séculaire, et que le terrorisme n'est pas plus puissant que nous le laissons paraître. Les terroristes sont fondamentalement faibles, mais ils utilisent des tactiques de peur pour semer le chaos. Si nous refusons d'être effrayés par eux, ils cessent d'avoir du pouvoir.

    L'écriture de Harari reste si accessible tout au long de ses trois livres. Il aborde des concepts politiques et économiques complexes et les décompose pour que chacun puisse les comprendre. Il se lit comme le bon sens. Je n'aurais aucun problème à le recommander à toute personne de tout âge - il est à la fois facile à digérer et extrêmement engageant.

    Les opinions de Harari entrent en jeu dans ce livre, plus que dans celui de Sapiens, mais je pense qu'il ne porte aucun jugement. Il comprend qu'il n'est qu'une personne avec des opinions parmi des milliards de personnes avec des opinions, et il conclut finalement que la seule chose que nous pourrions tous faire avec un peu plus d'humilité. Je suis d'accord avec lui.

    J'aurais aimé terminer l'année sur ce livre mais, vous me connaissez, il n'est pas question que j'y aille à froid pour les quelques jours qui restent.

  • Avis sur L'Entretien du désespoir: Essai sur l'affolement de René Lapierre

    "N'y a-t-il pas quelque chose au-delà de cet entretien?" Cette question ne survient pas au terme de L'Entretien du désespoir, en conclusion "pour un maximum d'effet", mais en son centre, elle désigne l'exigence et la condition de possibilité de ce livre et son principal enjeu: comment maintenir la possibilité d'une pensée critique, - comment créer cette ouverture sans la promettre - , sans qu'elle ne soit totalement avalée par ce qui "ignore l'humain, et s'emploie à reproduire spectaculairement cette méconnaissance"?

    Dès les premières pages de ce texte, les motifs du renoncement et de l'ascèse sont présentés comme des figures obligées du travail de la création et considérés en ce qu'ils traduisent eux-mêmes l'enjeu éthique et esthétique d'une œuvre en fonction de son "potentiel de spectacularisation de la souffrance". Il n'y a donc aucune rédemption à attendre de l'art. Paradoxalement, René Lapierre récupère et intègre à son texte le langage de la réclame, il transcrit littéralement ses aphorismes et met en scène le ressassement persuasif de la publicité, ce qui inscrit négativement, à même la forme de cet essai, dans son écriture, le mécanisme de la fascination et de l'affolement .

    Mais l'impossible se rappelle à nous du moment que l'acuité critique du propos ajoute à la démoralisation ou que la densité de l'écriture, sa résistance devant le bavardage, apparaît sans issue. Accepter alors d'aller plus lentement, plus près de ce qui manque, de faire faux bond, contre l'entretien du désespoir.