Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

iaboc - Page 8

  • Lecture de : Peintures d'intérieur de Liz Wagstaff

    L’achat d’une nouvelle maison est toujours très excitant ! Son architecture, ses divisions et son emplacement vous ont plu, mais les couleurs sont vraiment affreuses ? Aucun souci ! Pour actualiser votre nouvelle résidence, rien de plus rapide et économique qu’une bonne couche de peinture ! Mais encore faut-il choisir la bonne couleur nous dit Liz Wagstaff, artisan chez Leroy Merlin, dans son livre paru en 1996 : "Peintures d'intérieur"  !

    J’aime, je peins? Pas tout à fait !

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le choix des teintes n’est pas qu’une question de goûts. Vous devez tenir compte de la dimension de la pièce, de l’éclairage, de l’ameublement, de l’ambiance que vous souhaitez créer et, bien sûr, des tendances du moment.

    Couleurs chaudes ou couleurs froides ?

    Les couleurs chaudes, en plus de créer une ambiance chaleureuse, produisent une sensation de bien-être et de réconfort et rendent l’espace plus convivial. Pour apporter un côté chaleureux à une pièce dont la fenestration donne au nord (où il n’y a jamais de lumière directe du soleil), privilégiez des teintes comme le jaune, l’orange, le rouge, le vert lime.

    Quant aux couleurs froides comme le bleu, le violet ou le vert menthe, on leur attribue des vertus apaisantes de fraîcheur et de calme. De plus, les couleurs froides donnent un effet de grandeur à de petites pièces ou pour éclaircir un couloir, puisqu’elles réfléchissent la lumière.

    Prenez votre temps !

    Bien que nous rêvions tous d’emménager dans une maison « toute prête », il est préférable de prendre le temps d’habiter l’espace et de s’approprier les lieux avant de choisir ses couleurs. Vous aurez ainsi le temps de noter l’éclairage naturel selon les différents moments de la journée. Rappelez-vous qu’un gris anthracite regardé sous les néons d’un magasin à grande surface n’aura pas le même effet sous le luminaire de votre cuisine.
    Si vous choisissez de faire des tests en peignant de petites surfaces, attendez 4 ou 5 jours avant d’arrêter votre choix final, le temps que la peinture sèche complètement, puisque la couleur et le lustre pourraient changer un peu. Apprivoisez la couleur dans votre nouveau décor et prenez le temps de placer vos éléments décoratifs : vous verrez à quel point ils changeront du tout au tout l’impression que vous avez de la couleur seule sur le mur.

    Savoir se démarquer

    Parfois, il peut être avantageux de se démarquer par la couleur, surtout si vous habitez une maison en rangée ou un condo. Au moment de la vente, vous aurez à rivaliser avec d’autres habitations pratiquement identiques à la vôtre. Le prix, mais aussi la première impression, pourrait alors faire pencher la balance en votre faveur!

     

    livre : Peintures d'intérieur de Liz Wagstaff, Éditeur ‏ : ‎ Dessain et Tolra; Dessain et Tolra édition,  1996

  • Avis sur : l'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder

    l'amour dure trois ans est un roman réussi. F.B. écrit comme Amélie Nothomb, le style en plus. L'autobiographie est plaisante et bien ficelée. Ode à l'amour, mais pas au mariage " on se marie pour énerver ses amis ou faire plaisir à ses parents ", Beigbeder expose sa thèse du sentiment amoureux : la première année de la relation, c'est le grand amour, la deuxième, c'est de la tendresse, et la troisième, ce sont les préparatifs au divorce : " le divorce est un dépucelage mental ". Nous voici donc avertis, surtout que l'incipit est loin du non-dit : " l'amour est un combat perdu d'avance ". L'auteur ne se prive pas non plus pour égratigner le milieu mondain (auquel il appartient toutefois !) : les apparences, les propos futiles…Par contre, rien de bien original dans l'intrigue : on quitte une femme, pour en retrouver une autre, séduite au prix de son amour-propre.

    Tout est dans le style, si particulier à Beigbeder : des maximes à méditer, des bons jeux de mots, et une tendance scientifique à prouver ses idées par des statistiques !

  • Avis sur trash story de Jake Hill

    Jack Hill, sociologue vivant en Californie nous livre un roman-vérité sur la real-TV et ce qu’elle pourrait devenir : un monde sans tabous où prolifèrent l’argent et les ambiances malsaines, où les limites n’existent plus et où les téléspectateurs sont à la fois acteurs et témoins d’un voyeurisme qui va toujours plus loin.

    l’histoire Le "rick show" est la nouvelle émission de télé-réalité présentée par la chaîne RCTV-2. Le producteur principal, Frank Silver, et le propriétaire, Larry Dolce, sont confiants quant aux parts de marché que peut attirer ce divertissement novateur : vingt candidats, enfermés dans un ancien silo nucléaire, doivent faire face à toutes sortes d'épreuves lancés par les téléspectateurs eux-mêmes. Pas de limites, du moment que la dignité n’est pas remise en cause...Les téléspectateurs sont les seuls maîtres à bord : Cindy, une candidate, devra alors manger un rat cru, pour garder son indice de popularité élevé et ne pas être éliminée. Le vainqueur gagne en effet 1.000.000 de dollars, en plus des 2.000 dollars payés par jour, qui deviennent 1.000 quand les candidats sont éliminés (car dans cette émission, que des vainqueurs, personne ne quitte le silo avant la fin du jeu, c'est-à-dire trois semaines). Après le casting plutôt sévère, les candidats sont soumis à une course à pieds : seuls les 20 premiers arrivés pourront faire parti du silo. D'entrée, les conflits et les amitiés se nouent. Ainsi Olympia, sélectionnée hors casting, car née d'un père actionnaire de la chaîne, et Jennifer, belle brune, se feront face jusqu'au drame : Olympia se suicide en direct, à cause d'un téléspectateur l'ayant mise à bout lors de son défi : elle se tue d’une balle dans la tête en pensant à son père qu'elle haït. Comment alors, s'inquiète le producteur, maintenir les parts d'audience, son seul réel souci ; surtout que Jennifer décide de quitter l'aventure, choquée. Tout d'abord, acheter les candidats en leur donnant une prime. C'est alors qu'il a l'idée qui lui permettrait même d'augmenter l'audimat : pourquoi pas faire croire que Jennifer pourrait y être pour quelque chose dans le suicide d'Olympia ? La chaîne se lance alors dans une véritable enquête policière manipulée, où la coupable est de toute façon « Jenny ». Manipulation d'images et interprétations inexactes conduiront le jeu dans une machination infernale, qui bouleversera tout le pays de part et d'autre, entre ceux qui condamnent et ceux qui soutiennent Jennifer...mais l'audimat augmente, qu'importe les conséquences, même lorsque les téléspectateurs se transforment en justiciers féroces.

    l’avis de best-sellers Ce n'est pas un roman adapté au système "real-TV". Il s'agit d'un roman à impact social. Jake Hill y dénonce le pouvoir qu'a les médias, au-delà de la démocratie, et dénonce les lois de la "trash-TV" (castings, trucages, candidats stéréotypés pris pour des produits et des parts d'audience...); critique la manipulation des images, qui peuvent nous conduire à commettre l'irréparable. Un livre très actuel, dans l'air du temps, qu'on ne peut lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page..

      auteur : Jake Hill · titre : trash story · éditions : éditions du rocher, 2002 · format : grand, 233 pages · prix : 16€ · genre : roman > sociologie.