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iaboc - Page 5

  • Avis sur Windows on the world de Frédéric Beigbeder

    A-t-on le droit d'écrire sur tout ? Peut-on raconter l'Horreur ? L'auteur cite à bon escient Tom Wolfe : " je pense qu'un romancier qui n'écrit pas des romans réalistes ne comprend rien aux enjeux de l'époque où nous vivons ". F.B raconte, du mieux qu'il peut, perché au 56ème étage de la tour Montparnasse, les dernières minutes des victimes de l'attentat du 11 Septembre sur le World Trade Center, entrecoupé de ses réflexions personnelles. Le héros est un père de famille, qui venait au restaurant "Windows on the world" par hasard...et le destin l'y aura conduit avec ses deux fils. C'est son sort qui est étalé devant nos yeux, on passe ainsi du rire aux larmes, de l'indifférence, à l'espoir puis à la profonde nostalgie.

    C'est toute la diversité des sentiments humains, là devant nous, comme une ultime absurdité, celle de nos vies face à des événements qui nous dépassent. Alors, oui, il faut s'accrocher à la lecture de ce roman, parce qu'il faut être insensible pour ne rien ressentir. F.B. précise "le seul moyen de savoir ce qui s'est passé [...], c'est de l'inventer". En effet. Avec tout le génie que cela implique.

  • Chronique de Week-end familial à Clichy-sur-Mer de Régis Jauffret

    Comme le dit François Bon dans sa présentation, avec Jauffret c’est un rire jaune qui se tord, « un rire jaune qu’on entend depuis longtemps dans la littérature, qu’on n’entend pas forcément assez souvent au présent. » Jugez par vous-même : « Chaque vendredi, ma fille et une portion de mes petits, arrières-petits, et arrières-arrières-petits-enfants, arrivent par le vapeur de dix-huit heures dix qui n’en peut mais, tant ma descendance est pléthorique. J’appartiens à une famille catholique qui a toujours lutté contre la régularisation des naissances, et dont les membres n’en sont pas moins lubriques et prompts au coït.

    À mon âge, je suis excusable de ne pas me souvenir du prénom de chacun d’eux, certains sont du reste quinquagénaires, et de les appeler tous Kévin quel que soit leur sexe. »

    Week-end familial à Clichy-sur-Mer de Régis Jauffret

  • Lecture de : Peintures d'intérieur de Liz Wagstaff

    L’achat d’une nouvelle maison est toujours très excitant ! Son architecture, ses divisions et son emplacement vous ont plu, mais les couleurs sont vraiment affreuses ? Aucun souci ! Pour actualiser votre nouvelle résidence, rien de plus rapide et économique qu’une bonne couche de peinture ! Mais encore faut-il choisir la bonne couleur nous dit Liz Wagstaff, Peintre de façade à Lodève (Hérault 34), dans son livre paru en 1996 : "Peintures d'intérieur"  !

    J’aime, je peins? Pas tout à fait !

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le choix des teintes n’est pas qu’une question de goûts. Vous devez tenir compte de la dimension de la pièce, de l’éclairage, de l’ameublement, de l’ambiance que vous souhaitez créer et, bien sûr, des tendances du moment.

    Couleurs chaudes ou couleurs froides ?

    Les couleurs chaudes, en plus de créer une ambiance chaleureuse, produisent une sensation de bien-être et de réconfort et rendent l’espace plus convivial. Pour apporter un côté chaleureux à une pièce dont la fenestration donne au nord (où il n’y a jamais de lumière directe du soleil), privilégiez des teintes comme le jaune, l’orange, le rouge, le vert lime.

    Quant aux couleurs froides comme le bleu, le violet ou le vert menthe, on leur attribue des vertus apaisantes de fraîcheur et de calme. De plus, les couleurs froides donnent un effet de grandeur à de petites pièces ou pour éclaircir un couloir, puisqu’elles réfléchissent la lumière.

    Prenez votre temps !

    Bien que nous rêvions tous d’emménager dans une maison « toute prête », il est préférable de prendre le temps d’habiter l’espace et de s’approprier les lieux avant de choisir ses couleurs. Vous aurez ainsi le temps de noter l’éclairage naturel selon les différents moments de la journée. Rappelez-vous qu’un gris anthracite regardé sous les néons d’un magasin à grande surface n’aura pas le même effet sous le luminaire de votre cuisine.
    Si vous choisissez de faire des tests en peignant de petites surfaces, attendez 4 ou 5 jours avant d’arrêter votre choix final, le temps que la peinture sèche complètement, puisque la couleur et le lustre pourraient changer un peu. Apprivoisez la couleur dans votre nouveau décor et prenez le temps de placer vos éléments décoratifs : vous verrez à quel point ils changeront du tout au tout l’impression que vous avez de la couleur seule sur le mur.

    Savoir se démarquer

    Parfois, il peut être avantageux de se démarquer par la couleur, surtout si vous habitez une maison en rangée ou un condo. Au moment de la vente, vous aurez à rivaliser avec d’autres habitations pratiquement identiques à la vôtre. Le prix, mais aussi la première impression, pourrait alors faire pencher la balance en votre faveur!

     

    livre : Peintures d'intérieur de Liz Wagstaff, Éditeur ‏ : ‎ Dessain et Tolra; Dessain et Tolra édition,  1996