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  • Critique de la BD : Orange, tome 1 de Ichigo Takano

    Orange, tome 1 de Ichigo Takano.JPGOrange, tome 1 raconte l'histoire de Naho, une lycéenne de seize ans qui reçoit une mystérieuse lettre venue du futur. La personne qui l'a écrite prétend être elle-même, dix ans plus âgée, et lui demande d'empêcher les regrets qui la hantent. Les mots de la lettre sont bouleversants et Naho se retrouve confrontée à des choix difficiles qui pourraient bien changer le cours de sa vie et de celle de ses amis.

    Ce qui rend Orange si spécial, c'est la manière dont il explore les thèmes de l'amour, de l'amitié et du regret. Ichigo Takano parvient avec brio à créer des personnages authentiques et attachants. On ressent leurs émotions, leurs doutes et leurs peines comme si elles étaient les nôtres. La relation entre Naho et Kakeru, un des personnages principaux, est particulièrement touchante et dépeint avec sensibilité les tourments de l'adolescence et la douleur de la perte.

    L'intrigue de Orange, tome 1 est également parfaitement maîtrisée. Les allers-retours entre le présent et le futur créent une tension constante et rendent la lecture addictive. On se demande sans cesse ce qui va arriver et comment les actions de Naho affecteront le destin de ses amis. L'auteure joue habilement avec les émotions du lecteur et parvient à nous prendre au dépourvu avec des rebondissements surprenants.

    Enfin, il est impossible de parler de Orange, tome 1 sans évoquer l'aspect visuel du manga. Les dessins sont superbes et apportent une dimension supplémentaire à l'histoire. Les expressions des personnages, les paysages minutieusement détaillés et les jeux de lumière captivent le regard et renforcent l'immersion dans l'univers de l'œuvre.

     
    En conclusion, Orange, tome 1 de Ichigo Takano est un véritable bijou du genre. Son histoire qui mêle habilement romance, drame et science-fiction, sa galerie de personnages attachants, son intrigue haletante et ses illustrations magnifiques en font une lecture incontournable pour les amateurs de manga. Ne soyez pas étonné si vous vous retrouvez submergé par vos émotions en le lisant. Orange, tome 1 est une expérience à part entière qui transcende les limites du temps. 

     

    Orange, tome 1 de Ichigo Takano

  • Lecture de : Le Cirque – Journal d’un dompteur de chaises de Iléana Surducan

    Le Cirque – Journal d’un dompteur de chaises de Iléana Surducan.JPGDès les premières pages, on est immédiatement plongé dans un univers fantastique où les chaises prennent vie et nous dévoilent leurs émotions ainsi que leurs aventures. L'histoire se déroule au sein d'un cirque mystérieux, peuplé de personnages atypiques dont on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Ce mélange d'étrangeté et d'imprévisibilité rend le récit d'autant plus captivant.


    Iléana Surducan a un talent certain pour la narration. Son style d'écriture est fluide et poétique, ce qui ajoute une touche de magie à l'histoire. Elle réussit à rendre les chaises attachantes et à leur donner une personnalité unique. On s'attache rapidement à ces personnages de bois et de tissu, et on ressent véritablement leurs émotions au fil des pages.

    Sous ses allures fantasques, "Le Cirque - Journal d'un dompteur de chaises" aborde également des thèmes profonds. L'auteure explore notamment le pouvoir de l'imagination, le sens de l'appartenance et la recherche de sa place dans le monde. À travers les péripéties des chaises, le lecteur est amené à réfléchir sur des sujets plus universels, ce qui rend ce livre accessible à tous les publics. 
    Derrière cette histoire en apparence légère se cache une critique subtile de la société moderne. En donnant aux chaises une voix et en les faisant se rebeller contre leur condition, Iléana Surducan soulève des questionnements sur nos propres existences et sur notre capacité à remettre en question les normes établies.  
    "Le Cirque - Journal d'un dompteur de chaises" est un livre qui étonne et émerveille. Iléana Surducan nous offre une expérience de lecture unique, où la magie côtoie intelligemment des réflexions profondes. Si vous recherchez un livre original et captivant, ne passez pas à côté de ce chef-d'œuvre littéraire.

    Le Cirque – Journal d’un dompteur de chaises de Iléana Surducan

  • Romans : Ce n'est pas une façon de dire adieu de Stéfani Meunier et Je ne connais pas ma force de Stéphanie Hochet

    Je ne connais pas ma force - Stéphanie Hochet

    La plume magnifique de Stéphanie Hochet, par son vocabulaire bigarré de splendides tournures, nuit au roman puisqu'il s'agit d'un récit en "je" et qu'on imagine fort mal un adolescent s'exprimer ainsi, même dans ses pensées.

    De plus, ce roman donne l'impression que Stéphanie Hochet n'a fait que survoler son sujet, un véritable cas de pédopsychiatrie, bien que fort rare, faisant étalage de références germaniques à foison, sans vraiment atteindre le coeur de la problématique. Néanmoins ce projet fort intéressant rend la lecture intense, et c'est plus qu'il n'en faut pour un roman.

     

    roman : Ce n'est pas une façon de dire adieu de Stéfani Meunier

    J'ai plongé dans ce roman, sans vraiment savoir à quoi m'attendre, bien qu'ayant lu le résumé. Et j'ai mis les deux pieds dans une ambiance un peu bohème en partant à la rencontre des trois personnages qui s'alternent la narration : Ralf, Héloise et Sean, qui évoluent au sein des années 70, à New-York sur un air rock'n'roll.

    Sean, le musicien qui refuse de s'attacher, de quelque manière que ce soit, et qui trouve chez Ralf une sorte de "chez soi". Ralf qui vit, solitaire, au milieu de sa musique, de ses livres, et de son chien Lennon, dans une routine si minutieusement planifée que ça en est presque blasant.

    Héloise enfin, qui cherche à se sentir vivante en s'accrochant à ses rêves.

     

    On s'attache aux personnages. Peut-être plus à l'un qu'à l'autre, parce qu'ils sont tous les trois différents alors chaque lecteur trouvera à s'identifier à l'un d'eux.  Leur seul point commun est le devoir de grandir. Et c'est celui de tous.  Personnellement mon point d'ancre a été Sean. Ce mec qui se laisse un peu porter et qui refuse/réfute/repousse toute raison qui l'empecherai de partir ici et là. Ce type qui s'arrange pour ne s'accrocher à rien, pour ne rien avoir a laisser derrière lui, parce qu'il a peur de perdre le "pourquoi" de sa vie. 

    Stéfani Meunier sait vraiment rendre les choses intéressantes et pousser à la réflexion l'air de rien. La musique est importante, parfois une bouée, toujours là telle une bonne compagne de vie. En général, ce genre de lecture, ponctuée de musique me gonfle, mais l'auteure à su rendre les choses subtiles, du coup ce côté là est vraiment bien passé et c'est comme ça que je me retrouve à écrire ma chronique en écoutant chaque titre des Beatles cité... 

    Ce n'est pas une façon de dire adieu de Stéfani Meunier , Boréal 2007