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iaboc - Page 6

  • Avis sur : l'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder

    l'amour dure trois ans est un roman réussi. F.B. écrit comme Amélie Nothomb, le style en plus. L'autobiographie est plaisante et bien ficelée. Ode à l'amour, mais pas au mariage " on se marie pour énerver ses amis ou faire plaisir à ses parents ", Beigbeder expose sa thèse du sentiment amoureux : la première année de la relation, c'est le grand amour, la deuxième, c'est de la tendresse, et la troisième, ce sont les préparatifs au divorce : " le divorce est un dépucelage mental ". Nous voici donc avertis, surtout que l'incipit est loin du non-dit : " l'amour est un combat perdu d'avance ". L'auteur ne se prive pas non plus pour égratigner le milieu mondain (auquel il appartient toutefois !) : les apparences, les propos futiles…Par contre, rien de bien original dans l'intrigue : on quitte une femme, pour en retrouver une autre, séduite au prix de son amour-propre.

    Tout est dans le style, si particulier à Beigbeder : des maximes à méditer, des bons jeux de mots, et une tendance scientifique à prouver ses idées par des statistiques !

  • Avis sur trash story de Jake Hill

    Jack Hill, sociologue vivant en Californie nous livre un roman-vérité sur la real-TV et ce qu’elle pourrait devenir : un monde sans tabous où prolifèrent l’argent et les ambiances malsaines, où les limites n’existent plus et où les téléspectateurs sont à la fois acteurs et témoins d’un voyeurisme qui va toujours plus loin.

    l’histoire Le "rick show" est la nouvelle émission de télé-réalité présentée par la chaîne RCTV-2. Le producteur principal, Frank Silver, et le propriétaire, Larry Dolce, sont confiants quant aux parts de marché que peut attirer ce divertissement novateur : vingt candidats, enfermés dans un ancien silo nucléaire, doivent faire face à toutes sortes d'épreuves lancés par les téléspectateurs eux-mêmes. Pas de limites, du moment que la dignité n’est pas remise en cause...Les téléspectateurs sont les seuls maîtres à bord : Cindy, une candidate, devra alors manger un rat cru, pour garder son indice de popularité élevé et ne pas être éliminée. Le vainqueur gagne en effet 1.000.000 de dollars, en plus des 2.000 dollars payés par jour, qui deviennent 1.000 quand les candidats sont éliminés (car dans cette émission, que des vainqueurs, personne ne quitte le silo avant la fin du jeu, c'est-à-dire trois semaines). Après le casting plutôt sévère, les candidats sont soumis à une course à pieds : seuls les 20 premiers arrivés pourront faire parti du silo. D'entrée, les conflits et les amitiés se nouent. Ainsi Olympia, sélectionnée hors casting, car née d'un père actionnaire de la chaîne, et Jennifer, belle brune, se feront face jusqu'au drame : Olympia se suicide en direct, à cause d'un téléspectateur l'ayant mise à bout lors de son défi : elle se tue d’une balle dans la tête en pensant à son père qu'elle haït. Comment alors, s'inquiète le producteur, maintenir les parts d'audience, son seul réel souci ; surtout que Jennifer décide de quitter l'aventure, choquée. Tout d'abord, acheter les candidats en leur donnant une prime. C'est alors qu'il a l'idée qui lui permettrait même d'augmenter l'audimat : pourquoi pas faire croire que Jennifer pourrait y être pour quelque chose dans le suicide d'Olympia ? La chaîne se lance alors dans une véritable enquête policière manipulée, où la coupable est de toute façon « Jenny ». Manipulation d'images et interprétations inexactes conduiront le jeu dans une machination infernale, qui bouleversera tout le pays de part et d'autre, entre ceux qui condamnent et ceux qui soutiennent Jennifer...mais l'audimat augmente, qu'importe les conséquences, même lorsque les téléspectateurs se transforment en justiciers féroces.

    l’avis de best-sellers Ce n'est pas un roman adapté au système "real-TV". Il s'agit d'un roman à impact social. Jake Hill y dénonce le pouvoir qu'a les médias, au-delà de la démocratie, et dénonce les lois de la "trash-TV" (castings, trucages, candidats stéréotypés pris pour des produits et des parts d'audience...); critique la manipulation des images, qui peuvent nous conduire à commettre l'irréparable. Un livre très actuel, dans l'air du temps, qu'on ne peut lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page..

      auteur : Jake Hill · titre : trash story · éditions : éditions du rocher, 2002 · format : grand, 233 pages · prix : 16€ · genre : roman > sociologie. 

  • avis sur le livre : Plus-values immobilières, éditions Francis Lefebvre

    Vous réalisez une plus-value lorsque vous vendez un bien immobilier plus cher que vous ne l'avez acheté. Cette plus-value est taxable. A l'issue de la vente de votre maison vous aurez donc à payer un « impôt » proportionnel au montant de la plus-value réalisée.

    Il s'agit là du principe général. Mais heureusement, il existe de nombreux cas d'exonération. Voici les explication d'un agent immobilier, spécialiste en estimation d'appartement Perpignan  dans le livre :  "Plus-values immobilières", paru aux éditions Francis Lefebvre.

    Les exonérations liées au bien vendu 

    Vente de sa résidence principale et ses dépendances

    La plus-value que vous réalisez lors de la vente de votre résidence principale est totalement exonérée. Les " dépendances immédiates et nécessaires " comme les caves, garages, chambres de bonne... vendues en même temps sont également exonérées. Il faut cependant que ces dépendances ne soient pas éloignées de plus d'1 km de l'habitation.

    Il doit s'agir de votre résidence principale au jour de la cession.

    Cette résidence principale peut-être vacante lors de la vente. Mais il faut qu'elle ait été occupée à titre de résidence principale lors de la mise en vente. Cette vacance est tolérée si le délai entre la mise en vente et la vente est jugé raisonnable (environ 1 an).

    Cas de séparation ou de divorce :

    La condition d'occupation au moment de la cession n'est pas toujours respectée, notamment quand l'un des conjoints a quitté le logement qu'il occupait à titre de résidence principale. Dans ce cas, l'exonération s'applique tout de même à condition que:

    • Le logement constituait la résidence principale des intéressés au moment de la séparation.

    • La cession intervienne dans un délai raisonnable (un an maximum, délai pouvant être prolongé en fonction des difficultés du marché).

    • La cession ait été motivée par la séparation.

    Le fait que le conjoint qui a quitté le logement soit propriétaire d'une nouvelle résidence principale au moment de la cession de l'ancienne résidence principale n'empêche pas le bénéfice de l'exonération. 

    Cas d'une habitation en cours de construction :

    L'exonération ne s'applique pas, en principe, à la cession d'un logement en cours de construction qui, par définition, ne constitue pas la résidence principale du contribuable. Toutefois la cession peut être exonérée quand elle est le fait d'un couple en instance de séparation (marié, pacsé, ou en concubinage), à condition que :

    • Les intéressés prouvent que le logement était destiné à leur habitation principale.

    • Les intéressés n'aient pas été propriétaires de leur résidence principale au moment de la construction.

     

    "Plus-values immobilières", éditions Francis Lefebvre.