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  • Impardonnables de Philippe Djian : fin de critique

    Bref, une fois encore chez Djian, la vie ne fait pas de cadeau. Les personnages en sortent-ils toujours grandis ? On ne sait pas vraiment, mais le lecteur, lui, tire toujours quelque chose de ces histoires pleines d'images fulgurantes, de pureté et de violence. Le roman de Djian parle des imprévus de la vie, de ces fossés qui se creusent sans prévenir, même sous les pieds les mieux établis. Il parle aussi du fardeau de la génération précédente, celle des cinquante-soixante ans, obliger de gérer de plus en plus tard, la vie de hordes d'adulescents irresponsables, leurs enfants, égoïstes, égocentriques, capricieux et gâtés.

    Le combat quotidien

    Impardonnables dit aussi la nécessité de se protéger, à un certain moment, dans un monde de plus en plus chaotique et imprévisible. Car au-delà du style - rhétorique chère à l'auteur que l'écrivain brandit régulièrement pour se protéger - Djian est aussi un écrivain à idées. Les petits riens auscultés à la loupe sont ici autant de tableaux qui parlent de notre époque tourmentée.

    L'histoire du roman, elle, se joue comme souvent chez Djian en coulisses, dans les trous du récit. Entre les chapitres. Ce qui n'est pas dit en révèle bien plus que ce qui est écrit noir sur blanc. C'est tout l'art de l'ellipse dont use et abuse ce grand écrivain français. A la manière d'un Raymond Carver, d'un Bukowski ou d'un Martin Suter, Philippe Djian tend à démontrer ce que la vie au quotidien peut avoir d'extraordinaire. Combien elle contient de trésors, de moments qu'ils faut savoir capter, garder et protéger faute de passer à côté de l'essentiel. C'est, encore une fois, la leçon inestimable de Philippe Djian. Et elle vaut pour toutes les générations.

    Philippe Djian, Impardonnables, Gallimard, 2009.

  • Retour sur Impardonnables de Philippe Djian

    A soixante ans, Philippe Djian poursuit sa quête du satori littéraire. En gardant à l'esprit, toujours, deux maîtres mots qui doivent mener son lecteur à l'illumination : discipline et légèreté. Impardonnables, son seizième roman, qui fait suite à la série Doggy bag, en fait une nouvelle fois l'éclatante démonstration.

     

    Ses lecteurs le savent bien, il y a quelque chose dans l'écriture de Philippe Djian qui rapproche l'écrivain d'une tradition littéraire asiatique. Un minimalisme, une économie, qui le différencient des autres et rendent singulières chacune de ses oeuvres. Djian élague, il ne s'embarrasse pas de superflu. Chacune de ses phrases vibre et brille comme la lame d'un katana. Son écriture à la fois concentrée et poétique cache mal sa puissance sous des airs faussement humbles. Rusé, Djian utilise la sensibilité de son lecteur à la manière du moine shaolin roué, qui use de la force de son adversaire pour arriver à ses fins.

     

    A force d'ellipses et de coq-à-l'âne soigneusement amenés, Djian déstabilise son lecteur pour mieux le captiver. Finalement, l'auteur finit toujours par nous emmener là où il veut. Si son style gagne en épure au fil du temps, il n'a pas perdu de sa force, ni de son originalité. Ces deux qualités, l'écrivain les doit également à une philosophie proche de la pensée asiatique : une volonté d'accorder ses mots à sa pensée, une prise de distance avec le monde, une manière de savourer les petites joies quotidiennes qui aident à supporter les peines, et un humour désabusé, parfois nihiliste, totalement unique dans le champ des lettres françaises.

    Faute avouée n'est pas pardonnée

    Il nous est ordonné de pardonner à nos ennemis, mais il n'est écrit nulle part que nous devons pardonner à nos amis, disait Cosme de Medicis. Dans Impardonnables, c'est avec l'expérience de la soixantaine que Francis, son personnage principal, écrivain à succès sur le retour, se voit forcer d'affronter les divers épreuves que la vie semble soudain vouloir lui imposer. Epreuves qu'il doit toutes à sa famille ou à ses proches. C'est la disparition de sa fille tout d'abord, seule rescapée d'un terrible accident qui a coûté la vie à sa femme et à son autre fille. Les escapades de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues de sa seconde femme, ensuite. Enfin, les relations conflictuelles qu'il entretient malgré lui avec le fils déséquilibré d'une vieille amie. Amie elle-même gravement malade.

     

    à suivre ...

     

     

  • Avis sur : Le grand livre du rangement. d'Elise Fossoux et Sébastien Chevriot

    Avant de se lancer dans le rangement de son intérieur,  il est essentiel de bien connaître son propre espace, ses spécificités sans oublier les recoins pour éviter les surfaces mal exploitées et déterminer un type de rangement adapté.  

    Les auteurs - artisan tous travaux à Limoux - passent ici en revue les différentes possibilités, leurs avantages et leurs inconvénients : meuble multifonction, pliable, escamotable, déplaçable, dissimulable, modulable, coulissant, suspendu, coffrage, intégrable ou cloisonnant. Ils proposent également d’utiliser des meubles à l’origine non-destinés au rangement tels que la table basse ou la tête de lit, ou de réaliser son meuble sur mesure - étagère, bibliothèque, caisson, placard- grâce aux pas-à-pas détaillés.

    Le grand livre du rangement.JPGL’utilisation de meubles, fermés ou ouverts, dépend de plusieurs critères : l’emplacement du rangement, la luminosité, la place, les éléments à stocker ou à mettre en valeur. Tous ces éléments sont passés au crible.

    1. Pensez en termes de fonctionnalité : Avant d'aménager un espace, réfléchissez à la manière dont vous allez l'utiliser au quotidien. Optez pour des meubles multifonctionnels et des solutions de rangement ingénieuses pour maximiser chaque centimètre carré.

    2. Jouez sur la lumière : La luminosité peut complètement transformer un espace. Pensez à utiliser des couleurs claires et à désencombrer les fenêtres pour laisser entrer un maximum de lumière naturelle. Vous pouvez également jouer avec des éclairages d'appoint pour créer une atmosphère chaleureuse.

    3. Créez des zones de vie distinctes : Délimitez visuellement les différents espaces de votre maison en utilisant des tapis, des cloisons ou des meubles. Cela permettra de créer une impression de fluidité et d'ordre, tout en optimisant l'utilisation de chaque pièce.

    4. Misez sur le minimalisme : Évitez de surcharger vos espaces avec des éléments inutiles. Privilégiez des lignes épurées, des matériaux de qualité et des pièces essentielles pour créer un intérieur moderne et fonctionnel.

    Les astuces et les conseils des auteurs permettent de bien aménager son habitat quelque soit sa surface… et il y en a pour tous les goûts ! 

    A propos des auteurs 

    Élise Fossoux est architecte d'intérieur à Limoux (11) et Sébastien Chevriot rédacteur-dessinateur à castelnaudary (11). Ils sont également auteurs du livre « Construire sa maison container » publié aux éditions Eyrolles en 2011

    Ouvrages des mêmes auteurs

    « Construire sa maison container » paru en 2011

    « Aménager vos dressings » à paraître en février 2012 : cet ouvrage permettra de comprendre ce type de construction, de concevoir, planifier et budgéter son projet, et de suivre son chantier étape par étape.

     

    Le grand livre du rangement. Elise Fossoux – Sébastien Chevriot. 

    170 pages - 25 €