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  • Apprendre le tarot pour les fêtes

    Qui n'a jamais rêvé de connaître son avenir ? Qui n'a jamais rêvé d'avoir le "pouvoir" de trouver des réponses en interprétant les tarots ou l'astrologie ? Pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus et qui veulent apprendre à tirer les cartes, sachez que c'est possible. Prêt à découvrir votre avenir?

    Commencer la pratique du tarot

    Pour tirer les cartes ; il vous faut un jeu de tarots. Les cartes de tarots se nomment arcanes ou lames, il existe 22 arcanes majeurs et de 56 arcanes mineurs. Il faut également se procurer un manuel qui vous apprendra la méthode à appliquer ainsi que les interprétations de chaque carte et de leurs combinaisons.

    Concentration, calme et sérieux doivent être au rendez-vous si vous souhaitez obtenir de véritables résultats. Tout le monde peut apprendre à tirer les cartes. Pour cela il faut apprendre la signification des lames et commencer par poser des questions simples. Le contact avec votre jeu est important pour créer un lien entre vous et vos cartes. C'est avec la pratique que vous deviendrai de plus en plus à l'aise et que vos interprétations seront de plus en plus juste. Comme c'est le cas pour toutes les disciplines, la maîtrise du tarot viendra avec le temps, alors soyez patient...

    Faut-il un don de voyance pour la pratique du tarot ?

    Et pour répondre à cette question que chacun d'entre nous se pose avant de se lancer dans une telle discipline, direction Les lubies de ludi qui a consacré un bon article sur l'astrologie de l'âme, un blog bien fait qui nous répond qu' il n'est pas nécessaire d'avoir des dons de voyance pour pouvoir interpréter les lames du tarot . Il suffit de bien s'imprégner de la signification des cartes, ainsi que de leurs assemblages pour pouvoir répondre à des questions qui nous préoccupent. Lorsqu'on ne possède pas de don de voyance, il ne s'agit pas de se prendre pour Maud Kristen. Par contre, lors d'une préoccupation précise, on peut employer sans problème le tarot pour qu'il nous apporte une réponse."

    Que peut-on demander aux cartes ?

    Il existe quatre grands thèmes: vie sentimentale, vie professionnelle, avenir financier, santé. Les questions peuvent donc être vastes, mais si aucun domaine n'échappe à la cartomancie, il existe des limites.

    Tout d'abord, évitez de poser des questions inutiles, le tirage des tarots n'est pas un jeu, c'est un moyen d'en savoir plus sur vous même et sur votre avenir. Ensuite soyez clair sur la formulation des questions, plus vous apprendrez à être précis, plus les résultats seront probants.

    Enfin sachez que parfois les réponses aux questions posées ne sont pas plaisantes à entendre. Alors avant chaque tirage demandez vous si vous souhaitez réellement découvrir la réponse à votre question...

    Apprendre à tirer les cartes

    Pour apprendre le tarot et à interpréter les cartes, nous vous conseillons de découvrir : Le tarot des bohémiens  du célèbre PAPUS ou Les tarots de Marseille, de Louise Beni et Catherine Bodin, ,  ouvrage qui a pour objectif de "donner des réponses aux questions les plus courantes à travers un tirage simple; faisant ainsi des tarots un outil accessible, clair, fiable et remarquablement facile à utiliser. De plus, il permet au lecteur d’être guidé pas à pas dans l’esprit de la cartomancie par une professionnelle confirmée."

     

  • Noël et autres joyeuses trivialités du nouvel an

    Après la liste, les gros sous. N’allez pas croire que le Père Noël est désintéressé : Il est sponsorisé par des millions de parents qui prient tous pour qu’il se trompe dans le chèque qu’ils lui adressent en pense qu’il y a un zéro de plus – Accessoirement, maintenant que son fils a cafté, on sait aussi que ce mécénat lui sert à payer son adhésion au Rotary.

    Réfléchissons deux minutes. Le Père Noël donc reçoit un chèque, et entendant les prières des parents, rajoute un zéro. Qu’est-ce que ça donne quand un wagon zéro s’attache à une locomotive qui est, elle aussi, un zéro ? Et ben ça fait toujours zéro. Mouchoir.

    Il ne s’agit pas de déblatérer sur les habituels “Finis ton yaourt il y a des somaliens qui meurent de faim” ou “Mets tes chaussures il y a des afghans qui n’ont plus de jambes” et d’expliquer la vie à vos gamins de 3 ans, les yeux et la truffe humide devant un sapin vide. Ce serait inutile, voire complètement sadique.

    Il ne s’agit pas non plus de dévaliser la bourse aux jouets de Lille ou d’ailleurs en répétant à des gamins récupérant des peluches mal lavées que la récupération c’est bien, et c’est un concept écologique de base  . Surtout quand on prend la place de parents qui eux doivent garnir le bas d’un sapin rachitique avec des jeux de sociétés dont les cartes sont toutes cornées. Paquet de mouchoirs.
    Et puis ne soyez pas chiches non plus, les jouets neufs ça relance l’économie.

    D’accord. Trêve de cynisme. En cette période de l’année où l’on va commencer à apprécier les hurlements des mômes surexcités devant la moindre vitrine illuminée à leur juste valeur, je serai la première à me faire avoir. Et à donner toute ma monnaie à des tas de vendeurs de cartes de Noël moches que je n’enverrai jamais, au profit des unijambistes, des sclérosés en plaques et des enfants de cheminots.

    Les Pères Noël verts du Secours PopulaireIl y a aussi plein de choses que vous pouvez faire sans bouger de votre PC. Vous pouvez acheter de jolis jouets en bois pour favoriser l’artisanat local par exemple. Vous pouvez envoyer des ecards pour la nouvelle année. Vous pouvez participer au Noël éthique   aussi,ou aux Pères Noëls verts du Secours Populaire, . En cette période tout le monde y va de son coup de pouce, de son initiative et de son mécénat, ce ne sont pas les idées qui manquent.

    Vous pouvez aussi aller faire un tour sur Mon Beau Sapin, blog BD à l’initiative semble-t-il de Pénélope Jolicoeur (voir ses bookmarks , et d’Orange – Oui oui, le gros logo mécène en haut de la page ne laisse aucun doute à ce sujet – pour le compte de la Croix Rouge.  
    En somme ça revient pour Orange à donner des sous par pur altruisme à la Croix Rouge mais en passant par une opération sympa qui les fait mousser eux et l’illustratrice la plus plébiscitée du moment, certes – Mais il faut bien que tout le monde y trouve son compte, et la charité, et l’égo.

    D’accord je suis un peu jalouse de ne pas avoir de talent créatif qui puisse aussi être caritatif, c’est tout. J’avoue.

    Et puis si vous pensez ne pas pouvoir soulager votre conscience en ne vous fendant que d’un clic vers Mon Beau Sapin par jour et que vous souhaitez faire autre chose que de la charité virtuelle contre-productive, vous pouvez, de là-bas, faire directement un don à la Croix Rouge. Un vrai don qui ira de vous, pauvre inconnu solidaire, au pied du sapin chez une famille qui n’aura pas qu’une orange cette année.

     

     

  • Avis sur Moi, Anastasia d’Alona Kimhi

    Moi, Anastasia  d’Alona Kimhi.jpg Moi, Anastasia par Alona KimhiIl y a peu de livres que je déteste, ou qui m’agacent – Il y a par contre un style d’écrivain qui me file des boutons, et c’est exactement le créneau d’Alona Kimhi, auteur israëlienne née en Ukraine. Un style qui plaît, pourtant, puisque le magazine “Lire” l’a sélectionnée parmi les 50 écrivains « pour demain » - Explication vaguement sibylline qui ne veut rien dire autant qu’elle fait du flan, tiens ! Ca me rappelle quelque chose… Oui, son livre, exactement.

    “Moi, Anastasia” est en réalité un recueil de 4 longues nouvelles qui racontent une “tranche de vie” de 4 femmes, enfants ou jeunes filles, nées ou émigrées à Israël.

    Je ne suis pas adepte de ces nouvelles qui ne racontent que partiellement une histoire en insistant sur les pensées d’un seul personnage dans lequel on plonge, intimement, personnellement, dans les pensées plus que les actes. Non pas que l’exercice ne soit pas intéressant, mais il vire souvent au remplissage laconique et dramatique de pages à l’écriture hachée, réduite à la portion congrue, pour finir dans l’apothéose de l’onanisme littéraire moderne, celui qui se confond avec la psychologie de comptoir et les fantasmes pédophiles d’un Freud tout-puissant.


    Non parce qu’elle écrit mal, certainement pas, mais parce qu’elle se coule dans un moule d’histoires remuant le sordide et le glauque, comme s’il n’y avait que cela à raconter – comme si, finalement, il n’y avait que cela à vivre et que nous étions tous ainsi, malades, fragiles, menés à l’abattoir par notre propre existence, l’hérédité et le déterminisme de notre race, ou plutôt ici, d’une nation toute entière.

    Nous avons donc droit à :
    - La larguée,
    - La future violée,
    - La folle à lier,
    - La boulimique avariée.

    Quant à l’argument de la nationalité ? Il ne tient pas : On ne résume pas un peuple à 4 femmes, toutes différentes soient-elles, qui ne semblent souffrir que de complexes largement répandus dans les sociétés occidentales et les pays industrialisés - Problèmes de riches et prescription d’antidépresseurs, pour rester dans le ton et l’actualité.


    Il n’y a dans ces scénarios aucune originalité, aucun rebondissement, rien de novateur, pas un concept, pas un souffle d’air qui rafraîchisse une écriture consanguine, lue et relue, d’une navrante banalité. Le tout écrit dans un style convenu, sans intérêt, des pensées mises bout à bout sans grande recherche, comme un exercice imposé dans un cours de rattrapage au lycée : « Ecrivez à la manière de … ». A la manière de tout le monde, de ces romans qui plaisent, de ces histoires sordides, de ces films qui ne font pas rêver, et qui dépeignent un quotidien où l’on serait tous malheureux et bons à pendre – Comme s’il fallait chercher au fond de l’Homme toutes les raisons de le haïr, et de le détruire.

    C’est une conception de l’humanité que j’abhorre, et une littérature d’un ennui profond que je ne recommande pas.

     

    » “Moi, Anastasia” d’Alona Kimhi, traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech, 256 p., 18€ aux éditions Gallimard.